Les Conférenciers
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Laure Mériaud
ATELIERS 2/3/4/
9h00 à 10h00 à 13h45|Salle 2000AB
Présentée par
Centre aquatique des Jeux Olympiques de Paris en 2024
Seul équipement majeur réalisé pour les Jeux olympiques et paralympiques organisés par la Ville de Paris en 2024, le Centre aquatique de Saint-Denis forme avec son franchissement piéton et le parc paysager de la Plaine Saulnier un écosystème cohérent et dynamique, coconçu par nos agences VenhoevenCS (Amsterdam) et Ateliers 2/3/4/ (Paris).
Inspiré par la nature et pensé sur le temps long, au cœur d’un quartier en mutation, cet équipement unique en son genre s’impose comme une démonstration de construction bas carbone innovante par sa structure en bois et par le recours aux matériaux biosourcés et recyclés, sa sobriété énergétique et l’intensification des usages qu’il propose.
Son architecture à la fois compacte et généreuse associée à la synergie des innovations techniques mises en œuvre contribuent à faire de ce projet un laboratoire des réflexions développées par Ateliers 2/3/4/ et VenhoevenCS, face aux enjeux de la transition climatique, énergétique et écologique pour le développement de solutions durables, inclusives et réplicables. Soit une philosophie de la juste mesure au service du territoire, de ses habitants et des générations à venir.
Biographie
Laure Mériaud est architecte associée d’ATELIERS 2/3/4/, agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage, dont elle est également présidente.
ATELIERS 2/3/4/ réunit, depuis 2006, une centaine de collaborateurs autour d’un travail pluridisciplinaire sur la vi·ll·e contemporaine entre Paris et les Territoires ultramarins. Des recherches sur les questions sociales, environnementales, urbaines, fonctionnelles et culturelles, naissent des projets conçus sur mesure, à toutes les échelles. A partir d’une approche située, sensible, sobre et soutenable, l’agence défend à travers ses projets le principe de la « valeur en plus », en termes de qualités spatiales, d’usages et de renaturation urbaine.
Laure a fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val-de-Seine (France) et à la Manchester School of Architecture (Royaume-Uni), puis a poursuivi sa formation au sein de studios d’architecture à Chicago (Etats-Unis).
Elle développe au sein d’ATELIERS 2/3/4/ une expertise dans les domaines du logement, du secteur tertiaire, des projets urbains, des IGH (immeubles de grande hauteur) et des établissements publics, culturels et sportifs (ERP), ou de programmes mixtes tant en matière de construction neuve que de réhabilitation et de co-conception.
Elle intervient notamment sur des opérations et des projets d’envergure tels que le Hangar de l’Airbus A380, la restructuration de l’immeuble KOSMO, siège des Parfums Christian Dior – projet primé en 2019 – le Centre aquatique de Saint-Denis et son franchissement piéton* conçus pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024, la rénovation des bâtiments historiques de l’ESCP Paris Business School ou encore la conception du Pôle national d’éducation inclusive à Saint-Germain-en-Laye.
Au nom d’ATELIERS 2/3/4/, Laure Mériaud a vu ses projets publiés et exposés en France et à l’international, notamment à l’IFA, au Pavillon de l’Arsenal, à la Maison de l’Architecture ou encore à la Galerie de l’Architecture à Paris. Elle est invitée régulièrement à participer à des conférences et des jurys de concours ou de prix d’architecture. Enfin, elle intervient en tant que formatrice dans des cycles professionnalisants de l’Ecole des Ponts Paris-Tech (Ecole nationale des ponts et chaussées).
Cecilia Gross
VenhoevenCS
9h00 à 10h00|Salle 2000AB
Présentéee par
Centre aquatique des Jeux Olympiques de Paris en 2024
Biographie
Cécilia Gross (née à Talence FR en 1979) a fait ses études d’architecture à l’École des Arts et Industries de Strasbourg (ENSAIS| NSA) et à l’Université Technologique de Delft (2000). Dès 2003 elle intègre l’équipe de VenhoevenCS et devient en 2017 architecte associée, directrice.
Le talent conceptuel de Cécilia s’exprime dans les projets de complexité forte mixant des problématiques architecturales et urbaines.
Ses débuts sont marqués par son rôle de directrice de projet des centres éducatifs Het Gebouw (Leiden-NL) et Villa Vonk (Rotterdam-NL), mais aussi par le développement d’études urbaines pour l’éco quartier du Basroch (Grande-Synthe-FR), du plan directeur du Grossveld (Luxembourg-LU) ou encore du nouvel éco-quartier Wickevoort (Haarlemmermeer-NL).
Elle se spécialise ensuite dans les projets complexes d’infrastructure notamment la conception et réalisation de la gare d’Alkmaar et de nombreuses études stratégiques de développement urbain autour des nœuds de mobilité. Het Platorm (Utrecht-NL), MicroCity est un des projets démonstrateurs de son implication pour concevoir des lieux de vie dynamiques, vibrants et mixte au sein d’un même bâtiment à l‘aplomb des voies de la gare d’Utrecht.
Depuis 2014, Cécilia exporte son savoir-faire dans son pays d’origine la France. Tout d’abord dans le cadre du projet Eole, projet manifeste de « Réinventer Paris », puis par sa participation à de nombreux concours prestigieux de centres aquatiques : l’Ile Monsieur (Sèvres), Serpollet (Paris 20ème), La Grenouillère (Antony) et de piscines à dimensions olympiques : Lille et Aubervilliers.
Pour le Centre Aquatique Olympique et de son franchissement à Saint-Denis, Cécilia a investi son énergie ces dernières années pour développer un projet exemplaire et unique, représentatif des valeurs environnementales et sociales des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris2024.
Au-delà de son implication à l’agence, Cécilia est invitée régulièrement à participer à des débats autour de sujet qui lui tiennent à cœur : la ville de demain, la construction bois ou encore l’impact de l’architecte dans l’innovation, comme dans le projet « The Butterfly Effect » : une conception innovante créée par une résille légère, tendue au-dessus de l’autoroute qui absorbe l'énergie, atténue le bruit et renforce la vie de la végétation et des insectes de la réserve naturelle coupée par l’infrastructure..
Elle intervient ponctuellement en tant que jury de soutenances à l’académie d’architecture et d’urbanisme de Rotterdam, Paris Malaquais, et à l’INSA Strasbourg où elle est depuis 6 ans présidente du jury des soutenance des diplômes d’architecture.
Nicolas-Pascal Côté
MRNF
10h30 à 11h15 | Salle 206B
Approvisionnement en bois : contexte et perspectives
Le régime forestier québécois encadre l’octroi et la récolte du bois en forêt publique, prévoit des mesures de protection et de certification forestière et encadre également les territoires forestiers du domaine privé. La forêt québécoise est une ressource renouvelable et plusieurs stratégies et politiques en place permettent de la mettre en valeur et d’assurer sa pérennité. Pensons notamment à la Stratégie sur l’aménagement durable des forêts et à la Stratégie nationale de production de bois qui prévoient des actions afin de sécuriser les approvisionnements en bois autant en forêts publiques que privées. La biomasse forestière est également une source de matière première de plus en plus en demande et utilisée par plusieurs filières industrielles pour la production de bioénergie et de bioproduits.
Biographie
Nicolas-Pascal Côté est directeur de la gestion de l’approvisionnement en bois au ministère des Ressources naturelles et des Forêts depuis 2015. Il a obtenu un baccalauréat en sciences forestières de l’Université Laval et est membre de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec depuis 1995. Il a travaillé pour l’industrie forestière de 1994 à 2008, essentiellement à l’approvisionnement en bois. Par la suite, il a été conseiller technique pour une communauté autochtone avant de se joindre au Ministère, en 2012.
Josée Lupien
Vertima
10h30 à 11h15 | Salle 206A
Le carbone intrinsèque dans les différentes certifications de bâtiment durable
L’industrie du bâtiment accélère ses efforts en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour assurer la transition vers la carboneutralité. Nous présenterons les initiatives et certifications de bâtiment durable telles que : Bâtiment Carbone Zéro (BCZ) du Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa), Net zéro et LEED® où le carbone opérationnel et intrinsèque sont pris en compte.
Entre 2022 et 2050, le carbone intrinsèque pourrait représenter plus de 90 % des émissions d’un nouveau bâtiment. L’approche holistique de LEED v5 rehausse donc l’importance de ces émissions. Ces bonnes pratiques nous préparent aux exigences du marché dont le Code national de l’énergie pour les bâtiments en 2030, les déclarations et exigences du Green Standard de Toronto ainsi que les cibles de réduction du carbone intrinsèque de la Ville de Vancouver.
Biographie
Présidente et co-fondatrice de Vertima, une entreprise qui œuvre depuis déjà 15, dans le bâtiment durable, les certifications environnementales de produits et matériaux ainsi que dans les stratégies de développement durable et ESG.
Innovante et visionnaire, Josée Lupien est une pionnière déterminée et parmi les cheffes de file de la certification LEED ® au Québec.
Professionnelle agréée LEED (PA LEED) depuis 2006 et PA WELL, Josée devient rapidement une référence avec la réalisation de nombreux de projets LEED®, WELL, Bâtiment Carbone Zéro et de stratégies de développement durable. Josée a reçu le titre de LEED® Fellow en 2016, émis par le Green Business Certification Inc. (GBCI), soit la plus haute distinction internationale dans son domaine.
Josée est également une facilitatrice chevronnée du processus de conception intégrée (PCI), et a contribué dans de nombreux projets de la SQI.
Son objectif est d’aider chaque client à réaliser leurs objectifs de développement durable!
Mark Hutchinson
Conseil du bâtiment durable du Canada
10h30 à 11h15 | Salle 206A
Le carbone intrinsèque dans les différentes certifications de bâtiment durable
Biographie
Mark est vice-président des programmes de construction durable et de l'innovation au Conseil du bâtiment durable du Canada, où il travaille depuis 15 ans. Il supervise le développement et l'application des programmes de certification des bâtiments durables et soutient les études et le plaidoyer pour faire progresser l'industrie. Il supervise le développement et la mise en œuvre du programme de certification Bâtiment à Carbone Zéro, une solution fabriquée au Canada et la première du genre à l'échelle internationale.
Xavier Le Den
Ramboll
10h30 à 11h15 |Salle 2000AB
Comment s’inspirer des règlementations européennes pour réguler le carbone intrinsèque des bâtiments et inciter à l’utilisation de matériaux biosourcés ?
Dans cette conférence, Xavier Le Den éclairera le public sur l’importance cruciale et la faisabilité de réguler les émissions de carbone sur l’ensemble du cycle de vie des bâtiments, y compris la réduction du carbone intrinsèque Il démystifiera le concept de carbone intrinsèque incorporé dans les bâtiments et soulignera l’impératif urgent de décarboniser l’industrie de la construction. Des exemples concrets de réglementations en vigueur en Europe pour réduire le carbone intrinsèque incorporé dans les bâtiments seront présentés. Ces exemples mettront en lumière les réussites de pays tels que la France, le Danemark, les Pays-Bas, la Suède et la Finlande.
Biographie
Xavier Le Den est directeur de la division Strategic Sustainability Consulting de Ramboll, où il dirige une pratique dédiée au conseil pour le secteur public et les acteurs intersectoriels vers la transition durable. Son travail se concentre sur l’action climatique, l’économie circulaire, les infrastructures et bâtiments durables, le développement régional et urbain.
Passionné par les villes, les bâtiments et l’environnement bâti en général, Xavier consacre une grande partie de son travail à faire avancer l’agenda de décarbonisation du secteur de l’immobilier et du bâtiment. Il soutient actuellement la Commission européenne dans la révision de la directive sur la performance énergétique des bâtiments et la préparation d’une feuille de route pour la réduction du carbone dans les bâtiments tout au long de leur cycle de vie. Il conseille également la Science Based Targets initiative, la Fondation européenne pour le climat, le WorldGBC ainsi que des associations industrielles et des entreprises en Belgique et dans toute l’Europe. Il est un leader d’opinion reconnu dans le domaine de la régulation du carbone incorpore des bâtiments.
Rosaline Larivière-Lajoie
Cecobois
11h30 à 12h15 | Salle 206B
Gestimat 2.0 : un outil convivial pour calculer le carbone intrinsèque
La considération du carbone intrinsèque devient un incontournable dans le processus de conception des batiments à travers le monde. Cet aspect est encore plus important dans le contexte québécois, qui utilise déjà une énergie hydroélectrique bas carbone. C’est pourquoi les professionnels doivent pouvoir comparer et chiffrer rapidement les émissions de GES liées à la fabrication des matériaux d’un projet dès les premières phases de la conception.
Cette conférence aura comme objectif de présenter Gestimat 2.0, une plateforme web conviviale qui permet une analyse comparative des émissions de GES pour la structure et l’enveloppe de différents scénarios de bâtiments. Cet outil permet d’obtenir rapidement des résultats transparents afin de mieux comprendre l’impact des choix des matériaux de construction et ainsi pouvoir réduire l’empreinte carbone d’un bâtiment.
Cet outil régionalisé a été développé en collaboration avec le ministère des Ressources Naturelles et des Forêts (MRNF) et financé par le Plan pour une économie verte 2030 (PEV). Il s’inscrit autant dans les stratégies d’écoconception au sein des entreprises que dans les objectifs de décarbonation de l’ensemble du secteur de la construction au Québec.
Biographie
Détentrice d’une maîtrise à l’Université Laval en génie du bois et des matériaux biosourcés, Rosaline Larivière-Lajoie s’est joint à l’équipe de Cecobois en (année) à titre de conseillère technique – construction durable en bois. Elle contribue au succès et à l’expansion du logiciel Gestimat . Avant de se joindre à Cecobois, Rosaline a d’abord fait ses armes dans l’industrie de la fabrication de produits en bois, notamment dans le domaine de l’ossature légère. Elle a ainsi déjà travaillé chez Forex, Uniboard et Freneco. Elle a également été auxiliaire de recherche pour l’Université Laval et Corruven où elle a, entre autres, travaillé en laboratoire sur les composites à base de bois, analysé les données obtenues et participé à la rédaction de rapports techniques.
Caroline Frenette
Cecobois
11h30 à 12h15 | Salle 206B
Gestimat 2.0 : un outil convivial pour calculer le carbone intrinsèque
Biographie
Après l’obtention d’un baccalauréat en génie civil de l’Université de Sherbrooke et d’une maîtrise de l’Université de la Colombie Britannique, Caroline Frenette a développé une expertise sur la conception de structures en bois et des structures mixtes dans un bureau d’ingénierie en France. Simultanément, elle a participé activement à la construction d’une maison expérimentale bioclimatique. Sa thèse de doctorat de l’Université Laval, sur l’analyse multicritère des murs à ossature légère en bois, l’a amené à étudier plusieurs aspects de la performance des bâtiments, dont l’impact environnemental basé sur l’analyse du cycle de vie. Mme Frenette a participé au développement de Cecobois comme conseillère technique entre 2009 et 2020. Après un mandat de 2 ans comme professeure en génie civilà l’Université du Québec à Rimouski, elle est de retour chez Cecobois à titre de Gestionnaire senior – Construction durable et formation.
Stéphanie Obadia
Construction 21
11h30 à 12h15 | Salle 206A
Quelle est la place du bois, des matériaux biosourcés et bas carbone en France et en Europe ?
La conférence vise à souligner les enjeux actuels liés à la construction et à la transition écologique en Europe. Stéphanie Obadia, directrice de Construction21, exposera les ambitions européennes et françaises en matière de matériaux bas carbone, dans le contexte du changement climatique et des objectifs de réduction des émissions de CO2. Elle mettra également en avant plan les avantages environnementaux, économiques et sociaux de l’utilisation du bois et des matériaux biosourcés. Cette conférence soulignera l’importance des matériaux bas carbone pour atteindre les objectifs climatiques et comment l’usage de ces matériaux a évolué en France et en Europe.
Biographie
Journaliste engagée dans la construction durable depuis près de vingt ans, Stéphanie Obadia est désormais directrice de Construction21. Elle débute sa carrière dans le secteur de l’industrie (pour le supplément de l’Usine nouvelle, Industrie et territoire), puis se dirige très rapidement vers la filière bois en prenant la rédaction en chef de revues spécialisées dont Boismag.
Afin d’élargir ses connaissances, elle rejoint la rédaction du Moniteur des travaux publics et du bâtiment en tant que rédactrice en chef adjointe en charge de l’architecture et de la technique et poursuit son parcours au sein du groupe Infopro Digital en qualité de rédactrice en chef des Cahiers techniques du bâtiment. La construction durable au service de l’humain est au cœur de sa ligne éditoriale. Elle lance d’ailleurs des événements en faveur de la décarbonation de la filière construction. Intéressée par les innovations et les nouvelles tendances en matière d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement, elle anime différentes tables rondes et participe à de nombreux jurys liés à ces thématiques.
Bunthan IEA
Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
11h30 à 12h15 | Salle 2000AB
Règlementation Environnementale pour les Nouvelles Constructions en France (RE2020) : Analyse du Cycle de Vie des Bâtiments
En France, plusieurs réglementations thermiques successives ont été mises en place depuis 1974. La première d'entre elles a été instaurée en réponse au choc pétrolier. Depuis lors, ces réglementations se sont succédé à un rythme d'environ une par décennie, pour devenir de plus en plus exigeantes et couvrir des domaines de plus en plus vastes, aboutissant à la RT2012.
En 2022, la France a fait la transition d'une réglementation thermique à une réglementation environnementale, la RE2020, qui se veut plus ambitieuse et exigeante pour le secteur de la construction. Cette réglementation a trois objectifs principaux : accorder la priorité à la sobriété énergétique et à la décarbonation de l’énergie ; réduire l'impact carbone de la construction des bâtiments ; garantir le confort en cas de fortes chaleurs. La RE2020, en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie dès la construction, représente ainsi la première réglementation à la fois énergétique et environnementale. Elle marque une étape importante dans les objectifs de réduction des émissions de carbone lors de la construction de bâtiments.
En utilisant l'analyse du cycle de vie comme outil réglementaire, la RE2020 encourage la décarbonation des matériaux et favorise le recours à des matériaux stockant du carbone, recyclés, réemployés, etc. Les seuils fixés, de plus en plus exigeants depuis 2022 jusqu’à l’horizon 2031, suivent une logique de résultats plutôt que de moyens, laissant aux constructeurs la liberté de choisir les matériaux et les techniques qu’ils souhaitent mettre en place de manière optimale.
Biographie
Diplômé de l'École Polytechnique et de l'École Nationale des Ponts et Chaussées, Buthan IEA est un ingénieur spécialisé en Mécanique des matériaux et de structures. Il a obtenu son doctorat en 2022, avec une thèse portant sur le développement d'une nouvelle méthode d'évaluation de la résistance au feu des éléments de structure des bâtiments.
En tant qu'Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts (IPEF) de l'État, Buthan IEA occupe actuellement le poste de Chef de projet en performance environnementale du bâtiment au sein de la Direction Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN). Son domaine d'action englobe principalement l'aspect carbone des constructions, notamment en ce qui concerne la réglementation environnementale RE2020. Il est également impliqué dans les travaux liés aux données environnementales des produits de construction, en particulier la base INIES en France, et il participe à la révision du règlement européen des produits de construction. Buthan IEA suit régulièrement les travaux de normalisation française (par exemple, P01E, etc.) et européenne (par exemple, CENTC350, etc.) sur les aspects environnementaux des produits de construction. Par ailleurs, ilparticipe également aux travaux concernant les feuilles de route de décarbonation du secteur de la construction, tant au niveau national qu'européen.
Serge Cormier
Fonds immobilier de solidarité FTQ
13h30 à 14h15 | Salle 206B
Décarboner l’immobilier; c’est aussi rentable ?
Le monde de l’investissement en immobilier, tout comme celui de la construction qui lui est intimement lié, sont en mutation. Nous prenons aujourd’hui la pleine mesure des changements climatiques et nous sommes maintenant nombreux à nous questionner sur ce qui peut être fait, à la hauteur de nos moyens respectifs, pour mitiger les impacts voire cesser de contribuer à cette détérioration. Cette présentation brossera d’entrée de jeu, un état de la situation actuelle dans l’industrie de l’investissement en immobilier et celle de la construction. S’en suivra un résumé des tendances et des changements qui s’exercent actuellement, ainsi que les défis en matière de décarbonation des portefeuilles d’investissements. Pour être mis en perspective, ce sujet sera abordé en passant en revue les risques, mais aussi les opportunités avec lesquels devront composer les investisseurs à court et moyen termes.
Biographie
Serge Cormier s’est joint à l’équipe du Fonds immobilier de solidarité FTQ en 2008. Avant d’être nommée vice-président, création de valeur, ESG et immobilier durable en 2024, il a occupé le poste de vice-président à la construction.
Depuis plus de 30 ans, M. Cormier s’est spécialisé en gestion de projets, plus précisément dans le domaine du développement immobilier et de la construction où il représente les intérêts de maîtres d’ouvrages. Il a participé à de nombreux projets tant au Québec qu’à l’international à des niveaux stratégiques, politiques et techniques. Les arts, le spectacle, le divertissement, les médias et le récréotourisme l’ont aussi amené à diriger des projets uniques où ont été imaginés, conçus et construits des équipements, des salles de spectacles et des sites mobiles incomparables.
M. Cormier détient les certifications de Professionnel Certifié Sceau d’or (P.CSO) de l’Association canadienne de la construction, de Project Management Professional (PMP) du Project Management Institute et il est accrédité Associé écologique LEED du Green Building Certification Institute (GBCI). Il est administrateur du conseil d’administration du Bâtiment durable Québec, il est également membre de Devis de construction Canada (DCC), de Project Management Institute (PMI) et de son Chapitre de Montréal.
Site Web
Isabelle Melançon
Institut de développement urbain du Québec (IDU)
13h30 à 14h15 | Salle 206B
Décarboner l’immobilier; c’est aussi rentable ?
Biographie
Gestionnaire chevronnée ayant plus de 20 ans d’expérience dans les milieux tant politique que culturel, Isabelle Melançon est présidente-directrice générale de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU). Avant de se joindre à l’IDU, Mme Melançon a été députée de Verdun, ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ainsi que directrice générale des communications et des relations institutionnelles à la Société de développement des entreprises culturelles.
Site Web
Papa Niokhork Diouf
SEREX
13H30 à 14h15 | Salle 206A
Matériaux biosourcés bas carbone : la performance est-elle au rdv?
L'industrie de la construction est un secteur d'activité important au Québec. Au Québec, les émissions de GES reliées à l’exploitation du bâtiment (émissions opérationnelles) sont estimées à près de 10 %. À ceci, s’ajoutent 10 à 20 % d’émissions additionnelles reliées aux matériaux de construction. Dans le contexte québécois où l’énergie du réseau électrique a peu d’impacts environnementaux (près de 96% d’énergie d'origine hydraulique), il devient important d’accorder une attention particulière aux émissions intrinsèques des bâtiments sans toutefois négliger les émissions opérationnelles. Fort heureusement, l'écoconstruction prend une place de plus en plus importante auprès des professionnels et des acteurs du secteur du bâtiment. Reposant sur plusieurs principes, le choix des matériaux est stratégique pour s'inscrire dans la décarbonation des bâtiments. Sans revenir au siècle dernier, un retour aux ressources naturelles est incontournable. Peut-on migrer d'une construction conventionnelle vers une construction écologique, biosourcée et durable sans compromettre la performance acquise par l'industrie ? Que nous apprend la recherche et l'innovation dans ce domaine. Peut-on gagner en performance environnementale sans compromettre le confort de nos bâtiments? Dans le contexte actuel où les gouvernements inscrivent de plus en plus le bâtiment comme moyen d'atteinte des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, peut-on aussi miser sur le carbone intrinsèque des matériaux? L’offre en matériaux biosourcé bas carbone est-elle à la hauteur au Québec?
Biographie
Papa Diouf est codirecteur général, recherche et innovation du Serex, un centre collégial de transfert technologique en transformation des produits forestiers et centre d’accès à la technologie en écoconstruction. Chimiste de formation, il possède un doctorat en sciences et technologies industrielles appliquées aux sciences du bois de l’Université Henri Poincaré (Nancy, France). Dévoué à la transition écologique et énergétique, Papa met son expertise et son savoir-faire au service des entreprises en les accompagnant dans leurs projets d’innovation. Il porte un intérêt particulier au développement d’écomatériaux innovants en bois.
Ryan Zizzo
Mantle Developments
14h45 à 15h30 | Salle 206B
How Toronto Developed North America’s First Embodied Carbon Cap on Buildings (EN)
Cette conférence sera présentée en anglais et fournira une introduction à l'approche récemment mise à jour du carbone incorporé dans la norme verte de Toronto qui s'applique aux nouvelles constructions dans toute la ville. Cette politique fixe un plafond (limite) à la quantité de carbone incorporé autorisée dans la construction et s'applique actuellement à tous les projets de construction appartenant à la ville. Il s'agit actuellement d'une mesure volontaire pour les bâtiments privés, mais elle devrait devenir obligatoire pour tous les grands bâtiments en 2025. Il s'agit de la première politique en Amérique du Nord à rendre obligatoire l'utilisation de matériaux à faible teneur en carbone dans certains types de bâtiments. Ryan Zizzo, PDG et fondateur de Mantle Developments, est l'un des principaux auteurs de cette politique et a codirigé le travail de fond qui l'a rendue possible. Ryan discutera des "racines" de la politique, de son origine et de l'approche adoptée pour en faire un succès. Il présentera des stratégies que d'autres municipalités peuvent suivre pour mettre en œuvre des politiques similaires afin de promouvoir la construction à faible émission de carbone. Ryan présentera également brièvement la politique de carbone incorporé mise en œuvre à Vancouver, à Calgary et par le gouvernement du Canada.
Biographie
Ryan Zizzo est fondateur et directeur général de Mantle Developments, une société de conseil en matière de changement climatique axée sur les infrastructures et les bâtiments intelligents sur le plan climatique, basée à Toronto. Mantle Developments aide les projets à aller au-delà de l'efficacité énergétique, en incorporant la résilience et les approches du cycle de vie pour rendre les projets à l'épreuve du temps et prêts pour un bilan carbone net zéro.
Ryan est un leader reconnu pour aider les grandes organisations et les gouvernements à passer à un avenir à faible émission de carbone. Il a dirigé plusieurs projets importants sur le carbone incorporé et l'évaluation du cycle de vie, notamment avec le gouvernement du Canada, la ville de Toronto et plusieurs ministères provinciaux qui s'efforcent de réduire leur impact sur le carbone. Ryan a également travaillé avec des organisations de premier plan comme le YMCA du Grand Toronto pour aider à quantifier et à minimiser les impacts carbone associés aux grands projets de construction.
Ryan est titulaire d'une maîtrise en sciences appliquées en génie civil et en génie environnemental de l'Université de Toronto, d'une licence en sciences et en ingénierie en génie civil (structure) de l'Université Queen's. Il est ingénieur agréé dans la province de l'Ontario et détient un diplôme d'ingénieur de l'Université de Toronto.
Richard Voyer
SOPREMA
14h45 à 15h30 | Salle 206A
La place des matériaux de construction biosourcés en Amérique du Nord
La réduction de l’impact carbone des bâtiments est incontournable pour notre société.
L’amélioration des performances d’isolation thermique et d’étanchéité à l’air, de même que l’installation de systèmes de chauffage et ventilation à haute efficacité doivent s’accélérer pour ainsi réduire les émissions de carbone opérationnel.
Ce sont là des cibles faciles car de multiples solutions existent, bien que certains invoquent des obstacles financiers ou réglementaires pour éviter de les mettre en place.
D’autre part, on doit aussi s’attaquer à la réduction du carbone intrinsèque des bâtiments.
Les concepteurs sont appelés à raffiner la méthode de sélection des matériaux pour la construction ou la rénovation de bâtiments en intégrant le carbone intrinsèque parmi les critères prioritaires, sans pour autant mettre de côté les autres comme la sécurité, la performance, la durabilité ou la constructibilité.
Au cœur de cette transformation du marché de la construction, quel rôle les matériaux de construction biosourcés sont-ils appelés à jouer?
Le simple fait qu’ils soient issus de la biomasse ne suffit pas. Leur impact carbone doit être évalué, de la même manière que leur performance.
Biographie
Détenteur d’un doctorat en chimie et d’une maîtrise en administration des affaires, Richard Voyer se joint à SOPREMA, une entreprise qui se spécialise dans la fabrication de produits d’étanchéité, d’isolation, de végétalisation et d’insonorisation pour le domaine de la construction en 1995 comme directeur de la recherche et développement, Amérique du Nord. Il devient directeur général de SOPREMA Canada en 2001 et vice-président exécutif et chef de la direction, Amérique du Nord en 2011.
Son mandat consiste à assurer le développement du Canada, de la Chine, de l’Asie du Sud-Est, de l’Australie, du Moyen-Orient et du Mexique. Grâce à sa vision et son leadership, Richard a permis à SOPREMA de connaître une croissance fulgurante en ouvrant plusieurs nouvelles usines et en faisant l’acquisition de multiples entreprises, élargissant ainsi l’implantation manufacturière de SOPREMA au Canada. Il s’engage activement dans le virage vers des solutions plus résilientes dans le bâtiment. Il milite également pour un rehaussement du code du bâtiment et des normes de construction canadienne.
Passionné de la vie, Richard Voyer, est loin d’être un homme de routine ou d’habitudes. Il profite de chaque moment, qu’il transforme en opportunité de faire, ou d'apprendre quelque chose. Il est reconnu pour son ambition, son franc-parler et son désir de toujours faire mieux.
En siégeant à la présidence du conseil d’administration du GQ100 ou encore en participant comme « dragon » invité à l’émission Dans l’œil du dragon, il s’implique avec enthousiasme dans plusieurs projets d’affaires et encourage l’entrepreneuriat depuis plusieurs années. Au Canada comme à l’international, il fait partie de plusieurs associations et regroupements, ce qui lui a permis au fil du temps de développer un réseau de contacts important autant dans les sphères commerciales que gouvernementales. Il a un souci de s’ancrer dans les communautés où s’implante SOPREMA, son implication à Drummondville lui a d’ailleurs permis d’être intronisé au Temple de la Renommée des affaires de la chambre de commerce de Drummondville à titre de bâtisseur 2024.
Au-delà de ses engagements d’affaires, Richard est reconnu pour ses qualités humaines, sa franchise, son esprit entrepreneurial et sa philanthropie. Il s’engage dans de nombreuses causes telles que la campagne du Bal de la Jonquille pour lequel il a contribué à amasser 1,5 M$ ainsi que celle de la Fondation de l’Hôpital Sainte-Croix qui a recueilli 7,2 M$.
Robert Beauregard
Université Laval
16h à 17h | Salle 206B
La gestion de fin de vie en construction en bois et son impact sur le climat
La présentation fait le point sur l’enjeu de la fin de vie des produits de construction en bois. Il s’agit d’une question qui apparaît de plus en plus importante lorsqu’on s’intéresse à l’impact de la forêt et des produits forestiers sur le climat. RecycQuébec qui coordonne la gestion des déchets au Québec, indique qu’une partie des déchets de Construction-Rénovation-Démolition (CRD) fait l’objet soit de recyclage, notamment pour la fabrication de panneaux composites ou de valorisation énergétique.
Une partie encore trop grande cependant de ces résidus de CRD en bois se retrouve dans des sites d’enfouissement, où ils se décomposent de façon anaérobie, générant du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. L’émission de méthane dans l’atmosphère, issue de l’enfouissement est un enjeu réel, il importe de s’y attaquer sans délai.
La conférence fait le point sur la question au Québec et elle explore les moyens par lesquels on peut diminuer, voire éliminer l’enfouissement des déchets de bois et promouvoir la récupération, le recyclage et la valorisation de ces résidus. On passe également en revue d’autres moyens par lesquels on peut augmenter la contribution des secteurs forestier et de la construction à la lutte aux changements climatiques.
Biographie
Robert Beauregard a été chercheur successivement à l’Institut de recherche forestière de Nouvelle Zélande (1995-1997), puis chez Forintek (1997-2000), titulaire d’une chaire de recherche industrielle (2002-2007) sur les produits en bois d’ingénierie à l’Université Laval. Il a été doyen de la faculté de Foresterie, de Géographie et de Géomatique de 2008 à 2016, puis de 2017 à 2022 vice-recteur aux Études et aux Affaires étudiantes et vice-recteur Exécutif de l’Université Laval. Il a mené un programme de recherche soutenu durant ces années, ayant encadré plus de de quarante étudiants aux cycles supérieurs. Il a publié plus de 100 articles scientifiques. Sa recherche porte principalement depuis 15 ans, sur les relations entre la forêt, les produits forestiers et les changements climatiques. Ceci l’a amené à mesurer par l’outil de l’analyse de cycle de vie (ACV), l’empreinte environnementale du bâtiment et des infrastructures publiques. Ses plus récents projets de recherche l’ont amené à mesurer les enjeux de la fin de vie des produits et la nécessité de l’Économie circulaire. Depuis son retour aux fonctions professorales, en 2023 et pour les années à venir, il compte se consacrer à l’enseignement, à la recherche et au service à la collectivité dans le domaine de la lutte aux changements climatiques à travers l’établissement de l’Économie circulaire.
Cassandra Lafond
16h00 à 17h00 | Salle 206A
FPInnovations
Innover pour rénover : Potentiel commercial d’un panneau innovant en fibres de bois pour la rénovation énergétique
Le « Plan de réduction des émissions pour 2030 » du gouvernement fédéral indique que les bâtiments existants et leur consommation d’énergie contribuent à environ 17 % des émissions totales du Canada. FPInnovations a mis au point un panneau isolant préfabriqué, à faible teneur en carbone, biosourcé et multifonctionnel. Le panneau cible principalement le marché de la rénovation énergétique extérieure, mais peut également être utilisé dans de nouveaux projets de construction et, en vertu du code actuel, peut être utilisé sur des projets en bois de 6 étages et moins. En plus de contribuer à la décarbonation des bâtiments, il offre une nouvelle opportunité de marché à valeur ajoutée pour l’isolation en fibre de bois. De multiples facteurs convergent pour stimuler la demande en rénovation énergétique: un parc immobilier vieillissant, des coûts d’exploitation élevés, la nécessité de réduire les émissions et l’attention croissante portée au confort et à la santé des occupants. Dans cette présentation, Cassandra Lafond va présenter le potentiel de commercialisation du produit de panneaux de rénovation et, par conséquent, d’identifier et d’évaluer de nouvelles opportunités de marché pour l’isolation en fibre de bois.
Biographie
Cassandra Lafond est scientifique sénior et leader de projet chez FPInnovations. Avec plus d’une décennie d’engagement académique et professionnel, elle a contribué à l’avancement des matériaux et des systèmes de construction en bois pour un décarbonation des bâtiments. Cassandra oriente ses travaux sur le développement et l’optimisation des produits du bois pour une transition vers l’industrialisation de la construction. Elle poursuit un doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés à l’Université Laval et sa thèse porte sur l’évaluation hygrothermique des enveloppes de bâtiments biosourcées.
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Carol Phillips
Moriyama Teshima
17h30 à 18h30 |Salle 2000AB
Limberlost Place – Changing Culture on the Toronto Waterfront (EN)
Limberlost Place, le projet phare du George Brown College, est le plus récent bâtiment en hauteur en bois dans l’est canadien et le premier en Ontario. Carol Philips, architecte chez Moryama Teshima, présentera ce projet comme un modèle d'innovation pour les bâtiments intelligents, durables et verts du 21e siècle dans tout le Canada. Limberlost Place propose également une solution « conçue et fabriquée au Canada », où tous les composants en bois massif proviennent du Québec.
Dans ce bâtiment académique de 10 étages, la conception prévoit des espaces généreux axés sur le bien-être et la durabilité. La forme du bâtiment et la façade seront façonnées de manière à maximiser l'accès à la lumière naturelle et à l'air frais. La structure sans poutre et de grande portée permettra aux murs de séparation de s'ouvrir et de se fermer, offrant ainsi une flexibilité de taille pour une variété d'espaces d'apprentissage.
Biographie
Carol collabore avec le cabinet d'architecture Moriyama Teshima Architects, reconnu pour ses projets novateurs à l'échelle nationale et internationale. Elle dirige la conception de projets axés sur la réduction des émissions de carbone.
Membre de l'Institut royal d'architecture du Canada, elle a marqué le domaine avec des projets acclamés pour leur utilisation créative de matériaux, reflétant l'identité et l'élégance au sein des communautés. Son dévouement pour la réduction de l'empreinte carbone s'exprime à travers des recherches visant à promouvoir des solutions plus durables, notamment en explorant les opportunités du bois.
Elle partage également son expertise en enseignant à l'Université de Toronto, en prononçant des conférences et en contribuant en tant que juré et membre de comités d'examen du design, enrichissant ainsi la communauté architecturale.